Sports : Après le MoDem, l’UMP prend le relais et dénonce la politique du sport de haut niveau à Besançon

Après le mouvement démocrate, c’est au tour de l’UMP de réagir (très tardivement) à la polémique qui enfle au sujet du sport de haut niveau à Besançon.

La droite dénonce l’échec de la politique du sport de haut niveau à Besançon et demande que les clubs se reconstruisent sur des « bases solides »… voici le communiqué :

La politique sportive de la ville de Besançon concernant les clubs de haut niveau s’est terminée en cette fin de saison par un échec. Tout le monde connaît aujourd’hui la situation sportive et financière des différents clubs qui est très mauvaise. Aucune équipe n’est épargnée soit sportivement (ESBM, BBCD) soit financièrement (BRC, ESBF), c’est ce qui est très inquiétant et démontre bien l’échec de cette politique sportive dans sa globalité.

Malgré cette situation, il faut reconstruire le sport de haut niveau dans notre capitale régionale. Nous devons considérer comme une opportunité cette réalité et redéfinir le développement du sport de haut niveau. Tous les clubs sont prêts à travailler et à rediscuter de leur avenir car ils sont conscients que le système actuel est arrivé à bout de souffle.

{{Pour cela, plusieurs conditions s’imposent :}}

{{1)}} Il faut arrêter immédiatement de mettre en cause les Présidents de club (ou ex-Président) qui donnent de leur temps, de leur énergie, de leur argent à défendre des clubs qu’ils aiment.

{{2)}} Il ne faut surtout pas dresser les clubs les uns contre les autres, c’est ensemble et en cohésion que le sport à Besançon s’en sortira.

{{3)}} Il faut que le Maire prenne en considération la situation d’urgence dans laquelle nous sommes et engage un certain nombre d’actions, à savoir :
– nous demandons la tenue d’un Conseil Municipal exceptionnel avec comme seul point à l’ordre du jour : l’avenir du sport de haut niveau à Besançon. Le sujet doit être débattu et chacun doit pouvoir apporter ses idées. De plus, les décisions votées le 9 juillet ne sont plus d’actualité puisque l’avenir de certains clubs ne correspond plus à ce qui était présenté dans le rapport du Conseil Municipal.
– en préalable à ce Conseil Municipal exceptionnel, nous demandons l’organisation d’urgence d’une réunion de la Commission 4 de la ville de Besançon qui traite du sport et dont le Président est Patrick Bontemps. Il est impensable que cette commission ne se réunisse pas cet été de façon régulière compte tenu de la situation.

{{4)}} A travers ses réunions de commission et le Conseil Municipal exceptionnel nous devons poser la question du nombre de clubs de sport de haut niveau à développer à Besançon. Nous savons aujourd’hui qu’en espérer quatre n’est pas réalisable ni sportivement ni financièrement. Par contre, il est inenvisageable et irrespectueux pour les Présidents, les salariés, les joueurs, les bénévoles, d’annoncer des choix de façon brutale et arbitrale sans prendre en compte toutes les composantes des dossiers et sans concertation.

{{5)}} Ce dossier ne concerne pas uniquement la Ville de Besançon mais aussi le Conseil Général et Régional. Les dirigeant des clubs ne trouvent pas d’interlocuteur « unique » entre ces trois collectivités qui se concertent très peu. Mais surtout, il n’y a pas de politique « globale » du sport de haut niveau et définie entre ces collectivités ce qui met les clubs en danger. Le Conseil Régional a, par exemple, un rôle très important dans le cadre de la formation réalisée dans les clubs. Un sport de haut niveau doit être approché dans son ensemble ce qui demande une unité des collectivités locales.

{{6)}} Il faut évoquer le problème des infrastructures sportives à Besançon. Tout pratiquant de sport sait que nous en manquons et que de très nombreuses sont à restaurer. Plusieurs exemples :
– l’état désastreux et dangereux des stades de foot du Rosemont et de Saint-Claude.
– la difficulté de stationner lors des matchs de grande affluence à proximité du stade Léo LAGRANGE, comment faire si le club monte en Ligue 2 dans le futur ?
– Nancy, qui était en Ligue 2 comme le BRC en 2003, œuvre pour avoir un stade de 35.000 places pour être en mesure d’accueillir l’EURO 2016. Le rapport de la commission SEGUIN sur les grands stades montre les enjeux de mener une politique de rénovation, de construction pour l’économie locale d’une ville et ses enjeux touristiques, culturels et d’innovation.
– l’état irréel du stade de Rugby et de ses vestiaires à Montrapon, à proximité de THEMIS qui se veut la vitrine économique de la ville.

En conclusion, nous devons avoir une action rapide et court terme concernant l’avenir du sport du haut niveau à Besançon par les différentes actions proposées ci-dessus et en même temps projeter, à plus long terme, le développement et la restauration des infrastructures indispensables à la bonne pratique du sport en général.

ml ph