Sports: Philippe Gonon (MoDem) réagit à la mort annoncée du BBCD

{{Le conseiller municipal du Mouvement Démocrate a réagit à la morte annoncée du BBCD dans un communiqué que nous publions ici en intégralité:}}

La mort d’un club sportif est toujours un drame pour une ville et ses supporters. Mais, maintenant, les élus de la ville doivent se poser un certain nombre de questions et apporter des réponses fermes et justes.

Lors du conseil municipal du 9 juillet 2009, le Modem avait annoncé 1,4 millions d’euros de déficit cumulé pour les 4 clubs sportifs de haut niveau.

Le maire et l’adjoint avaient alors assuré que le déficit cumulé n’était que de 900 000 euros et que le BBCD avait atteint l’équilibre.

{{RÉSULTAT :}} le 21 juillet 2009 , le BBCD ( Le Pays et l’Est) laisse entrevoir un déficit compris entre 500 000 et 1 000 000 d’euros et le déficit cumulé est au minimum de 1 400 000 pour les 4 clubs. Nos informations étaient bonnes ; pas celles de la mairie.

Lors du même conseil, le Modem demande une externalisation des contrôles des finances de ces 4 clubs.

Le maire et l’adjoint répondent que le contrôle prévu par les contrats signés avec les clubs prévoient bien ce contrôle mais que l’on ne peut vérifier que les pièces transmises par les clubs à la ville. Et le maire de dire qu’il ne peut accepter que l’on parle de « malhonnêtetés »

{{RÉSULTAT :}} le BBCD est à zéro déficit le 9 juillet et à 500 000 euros de déficit ( peut être 1 millions d’euros) le 21 juillet.

Première réaction, devant les propos du maire de la ville et de son adjoint aux sports, deux idées viennent évidemment à l’esprit : Incompétence ou laxisme.

Incompétence, car ils n’ont pas su contrôler les fonds publics distribués. laxisme, car comment ignorer entre 0.5 et 1 million de découvert.

Deuxième réaction, devant la suspicion que font naitre dans notre esprit des variations erratiques de comptes, et, afin que l’on mette en lumière d’éventuelles malversations, la ville doit adopter un principe simple : aucune subvention ne sera versée pour la saison 2009-2010 aux 3 clubs restants, sans qu’un audit, payé par la ville, vienne examiner en profondeur, à la fois les comptes 2008-2009 et valide les prévisions 2009-2010.

Troisième réaction, nous demandons que l’on mette en place un mécanisme efficace concernant le remboursement des avances remboursables faites au club, selon nous, plus destinées à boucher des déficits passés qu’à investir dans l’avenir des clubs : il faut des engagements clairs, signés par les dirigeants et sous contrôle extérieur.

L’argent des contribuables n’a pas à boucher les trous creusés par des clubs incapables d’une gestion de bon père de famille. Nous appelons à un renforcement du contrôle de l’utilisation de nos impôts, surtout en période de crise.

ml ph